Le lombricompostage, quésaco ?

Invisibles, silencieux, inodores, ils sont surtout devenu mes petits animaux domestiques préférés : les lombrics. « Quoi ?! Des vers de terre dans ta cuisine ?! », « beurk », « dégueu » ou « sûrement pas ça chez moi ! » me direz-vous… mais laissez-moi vous convaincre du contraire.

Comment continuer à faire son compost en ville ?

Arrivée début 2018 à La Roche, j’ai emménagé dans un charmant T2 en plein centre ville. Je quittais donc le domicile familial où il avait toujours été question de faire le tri des déchets : verres, cartons, plastiques, métaux…  et déchets verts bien sûr. D’autant que je me souvienne, j’ai toujours eu un compost à proximité. Alors pas question de jeter les épluchures, coquilles d’œufs et autres résidus organiques à la poubelle. Mais là, en ville, sans espace extérieur, comment fait-on ?

Mon premier réflexe a été de chercher les zones de compostage public de la commune. Sur le site de la CCPR, j’ai vite trouvé mon bonheur avec une zone à proximité. Mais surtout, j’ai trouvé cet article qui portait sur le lombricompostage et j’ai tout de suite adhéré.

Le lombricompostage, la solution ?

Véritable compost intérieur, il s’agit d’un caisson compartimenté qui va vous permettre de transformer la quasi totalité de vos déchets de cuisine. Il vous suffit de lui trouver une place à l’intérieur du logement et d’y mettre les vers. Ce sont eux qui vont s’occuper des aliments tout simplement par digestion. A l’issue du processus, vous récolterez un terreau extrêmement riche ainsi qu’un liquide, le « thé de compost » qui est un engrais naturel exceptionnel.

Si vous n’avez pas de plantes ou pas besoin de ces éléments, vous pouvez les donner à votre entourage ; il y aura forcement preneur, d’autant que les quantités produites n’impliquent pas une vidange mensuelle du lombricomposteur.

Le fameux thé de compost

Si il vous permet de récolter de bons produits pour vos plantes, ce procédé a d’autres avantages : réduction des déchets ménagers, premier pas vers un intérieur plus vert, aspect éducatif. Après 2 ans d’utilisation je peux affirmer que ça ne demande pas un entretien particulier, il n’y a rien à faire à part y déverser vos épluchures. De plus, la population des vers s’autorégule : vous partez en vacances 3 semaines, pas de problème, les vers mourront ou dormiront si il n’y a plus assez de nourriture. À votre retour, il se redévelopperont pour assimiler de nouveau les déchets. Craignant la lumière, ils ne tenteront pas de sortir du bac donc aucun risque d‘en trouver dans vos légumes ou sur le plan de travail !

Allez quelques petits inconvénients…

En toute objectivité, si je devais citer les inconvénients du lombricompostage, je dirai le fait de devoir lui trouver une place à l’intérieur (car les vers sont performants à une température avoisinant les 20°C) et le fait que l’on ne peut pas tout y mettre, comme l’ail (c’est un vermifuge !) et les agrumes en grosse quantité. Impossible pour moi d’en citer d’autres.

Pour finir, je vous vois venir : “ce genre de truc ça doit coûter bonbon”. Eh bien non, car par le biais de la CCPR, un lombricomposteur + ses vers vous coûtera 35€ tout pile. Je vous encourage à aller faire un tour sur les liens en bas de page si vous ne me croyez pas. Et si jamais quelque chose ne vous convient pas dans cette solution, rien ne vous empêche d’en construire un vous-même ou d’en trouver ailleurs, internet regorge d’idées.

Allez, j’insiste une dernière fois sur l’importance du tri des déchets, surtout quand vous en faites réellement quelque chose, que c’est simple et ludique. Promis, vous allez les adorer ces lombrics !!

 

Pour en savoir plus et réserver un lombricomposteur

  • https://www.ccpaysrochois.fr/lombricomposteur-2020/
  • https://www.ccpaysrochois.fr/formulaire-de-demande-de-lombricomposteur/